Sur le trajet entre Györ et Budapest, on peut constater la forte baisse des températures de ces derniers jours. Le Danube fume. En arrivant, je croise beaucoup de gens avec gants, écharpes et bonnets et les premiers vendeurs de vins chauds s'affairent sur les grandes artères venteuses.

Une bonne nouvelle : Halloween semble moins fêté de manière générale (quoiqu'il reste encore quelques semaines) . Par contre les magasins se sont déjà mis allègrement aux décos de Noël. L'Europe a vraiment plus besoin de réconfort que de se faire peur.

A Györ, je faisais le constat que j'ai passé une partie de mon voyage à photographier des bâtiments, des monuments, des églises... en perdant du temps à chercher la meilleure, lumière, l'angle le plus adapté, le contraste parfois entre deux styles. Ce ne sera toutefois pas des photos qui donneront plaisir à être revues. J'avais donc décidé de changer d'approche et de privilégier le plaisir de simplement contempler les endroits sans forcément les mitrailler, comme un Instagramer lambda. Difficile malgré tout de se tenir à cette décision en débarquant à Budapest, tant l'architecture et l'histoire impressionnent : le Parlement majestueux sur le Danube, le Château de Buda perché sur sa colline au côté du Bastion des Pêcheurs, la Basilique Saint-Étienne, les Halles centrales, le Pont des Chaînes, l’avenue Andrássy....

Visite du musée des beaux-arts qui impressionne plus par sa grandeur et son élégance que par ses collections (question de goût : j'aime moins les classiques à l'inspiration religieuse ou mythologique...). Magnifique exposition sur Robert Capa, dont j'ignorais qu'il était hongrois (Endre Friedmann).

Le musée de la terreur retrace les attrocités nazies et communistes et met en évidence la barbarie de ces régimes, notamment lors du soulèvement de 1956.

Durant ma visite, j'ai été contrôlé deux fois dans les transports publics. Méthode intéressante : les contrôleurs sont des jeunes, se fondant facilement dans la foule (hoodies, sac à dos, casquettes...) et, une fois les portes fermées, ils mettent rapidement un brassard avant de passer un à un les passagers. A relever l'efficience des transports publics, métros, trams et bus dont les fréqences sont impressionnantes.

La nourriture est très internationale et l'orientation asiatique est très marquée, également pour les massages thais qui pullulent dans tous les quartiers...