Courte nuit sur le siège inclinable du ferry; compagnie un peu bruyante. 

A l'arrivée à Bari, départ pour visiter Trani, petite ville portuaire au nord. Sur le trajet, champs d'oliviers à perte de vue. Beaucoup d'éoliennes également; la région est effectivement très, très venteuse...

Quelques différences sautent aux yeux en arrivant dans les Pouilles : 

1. Les italiens sont très exubérants, parlent fort et s'imposent théâtralement. En une heure en ville, j'ai entendu plus de klaxons que durant le reste de mon voyage. La priorité des piétons sur les pasages est loin d'être appliquée (même si elle est sévèrement amendée).

2. Le caffè lungo est à 1.20 EUR contre 8 EUR à Dubrovnik

3. Les clichés restent vivants : les Vespe tourbillonnent allègrement entre les voitures et les piétons (rester vigilants), le caffè pris en une gorgée au comptoir en échangeant bruyamment quelques banalités et les glaciers qui poussent comme des champigons à tous les coins de rue.

La villle est quadrillée de rues piétonnes commerçantes avec beaucoup de grandes enseignes internationales qui côtoient des quinquailleries et autres petits magasins vendant des souvenirs religieux... C'est bien l'Italie.

Très sympa de déambuler dans les petitres ruelles de la vieille ville où les odeurs de lessive se mélangent à celles des cuisines des nombreux restaurants. 

Je trouve le dialecte local difficile à comprendre, un peu chuintant...

Bari est la porte d'entrée des Pouilles pour les touristes et les migrants qui sont très présents en ville, tout comme la police et l'armée.